Je sortais du bureau du concierge. Je me sentais très mal. Je ne comprenais pas ce qui s'était passé. Ce matin, j'avais été tiré du lit par un surveillant. Il avait l'air de très mauvaise humeur et je soupçonnais que lui aussi venait d'être réveillé. Il m'autorisa à m'habillé seulement si je faisais vite.
Au début j'avais vraiment eu peur, je pense même que j'avais ressenti de la terreur. Etait-il arrivé quelque chose à ma famille ? Je pensais à mes parents et je retenais de ne pas pleurer.
Alors que tout le monde dans les chambres dormaient encore, le surveillant m'avait emmené au rez de chaussé. Je ne comprenais pas, pourquoi pas au bureau de la directrice ?
Puis il m'avait ordonné d'attendre à l'extérieur du bureau du concierge. J'étais resté ainsi pendant plusieurs minutes. Une demie heure environ. J'avais croisé plusieurs élèves qui commençaient leur cours à sept heures partir à la cafétéria. J'avais envie de vomir tellement je me sentais mal. Pourquoi ne pas me dire tout de suite ce qui se passait ? Enfin la directrice était arrivée. Elle m'avait regardée de haut en bas et m'avait demandé d'une voix seche : "Vous êtes Sandra Carreno?" J'avais répondu oui en me levant mais elle m'avait demandé de ne pas bouger et elle aussi était entrée dans le bureau du concierge.
Enfin, pour finir, j'avais vu trois professeurs de la caste mécanique sortir du bureau. L'un d'eux était en sueur, et les deux autres étaient tellement blanc que je savais à présent que quelque chose de très grave s'était produit. Mais quel rapport avec moi ?
"Entrez". Je m'étais levée et j'avais presque couru jusqu'à l’intérieur du bureau. Non il n'y avait personne de ma famille. Je me tournais vers le surveillant mais il sortit de la pièce sans un regard pour moi. Il ne restait plus que la directrice et le concierge. "Savez-vous ce que c'est que cela?" La directrice me désignait une boite en carton sur le bureau. Un étrange appareil était posé à l'intérieur, on pouvait y voir des fils. J'avais répondu négativement. La directrice m'avait expliqué qu'il s'agissait d'une bombe. J'avais été horrifié et je m'étais reculée contre le mur. Elle m'informa ensuite qu'elle venait d'être désarmée mais qu'elle était dans un colis à mon nom. Je restais deux heures avec eux. Ils voulaient tout savoir de ma vie. Surtout avec qui je correspondais. Je ne comprenais pas plus qu'eux pourquoi sur tous les élèves de l'académie c'était moi qui avait été choisie pour recevoir ce paquet.
J'avais eu le droit de sortir, heureusement je n'étais pas punie mais "ils allaient m'avoir à l'oeil". C'était terrible. Alors que je franchissais la porte je laissais enfin les larmes couler sur mes joues.
Au début j'avais vraiment eu peur, je pense même que j'avais ressenti de la terreur. Etait-il arrivé quelque chose à ma famille ? Je pensais à mes parents et je retenais de ne pas pleurer.
Alors que tout le monde dans les chambres dormaient encore, le surveillant m'avait emmené au rez de chaussé. Je ne comprenais pas, pourquoi pas au bureau de la directrice ?
Puis il m'avait ordonné d'attendre à l'extérieur du bureau du concierge. J'étais resté ainsi pendant plusieurs minutes. Une demie heure environ. J'avais croisé plusieurs élèves qui commençaient leur cours à sept heures partir à la cafétéria. J'avais envie de vomir tellement je me sentais mal. Pourquoi ne pas me dire tout de suite ce qui se passait ? Enfin la directrice était arrivée. Elle m'avait regardée de haut en bas et m'avait demandé d'une voix seche : "Vous êtes Sandra Carreno?" J'avais répondu oui en me levant mais elle m'avait demandé de ne pas bouger et elle aussi était entrée dans le bureau du concierge.
Enfin, pour finir, j'avais vu trois professeurs de la caste mécanique sortir du bureau. L'un d'eux était en sueur, et les deux autres étaient tellement blanc que je savais à présent que quelque chose de très grave s'était produit. Mais quel rapport avec moi ?
"Entrez". Je m'étais levée et j'avais presque couru jusqu'à l’intérieur du bureau. Non il n'y avait personne de ma famille. Je me tournais vers le surveillant mais il sortit de la pièce sans un regard pour moi. Il ne restait plus que la directrice et le concierge. "Savez-vous ce que c'est que cela?" La directrice me désignait une boite en carton sur le bureau. Un étrange appareil était posé à l'intérieur, on pouvait y voir des fils. J'avais répondu négativement. La directrice m'avait expliqué qu'il s'agissait d'une bombe. J'avais été horrifié et je m'étais reculée contre le mur. Elle m'informa ensuite qu'elle venait d'être désarmée mais qu'elle était dans un colis à mon nom. Je restais deux heures avec eux. Ils voulaient tout savoir de ma vie. Surtout avec qui je correspondais. Je ne comprenais pas plus qu'eux pourquoi sur tous les élèves de l'académie c'était moi qui avait été choisie pour recevoir ce paquet.
J'avais eu le droit de sortir, heureusement je n'étais pas punie mais "ils allaient m'avoir à l'oeil". C'était terrible. Alors que je franchissais la porte je laissais enfin les larmes couler sur mes joues.